Benoît XVI : que la Shoah soit pour tous un avertissement contre l’oubli
Il y a 66 ans, les portes du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, dans le sud
de la Pologne, étaient ouvertes par les soldats de l'Armée rouge qui découvraient
l'horreur. Chaque année, le 27 janvier, est célébrée une Journée internationale
en mémoire des victimes de la Shoah et de prévention des crimes contre l’Humanité.
Cette journée pose le défi de la connaissance de la Shoah et de sa transmission aux
nouvelles générations partout dans le monde. Mais comment ne pas rappeler les
diverses interventions de Benoît XVI sur cette tragédie qui a marqué l’histoire du
XXème siècle. Et les visites historiques et émouvantes du Pape au camp d’extermination
d’Auschwitz en 2006 et au Mémorial Yad Vashem à Jérusalem, en 2009.
Charles
François Brejon
Les témoins
directs disparaissent progressivement. Il est donc de la responsabilité de chacun
d’entre nous de perpétuer le souvenir de la Shoah et de s’élever contre toutes les
formes de banalisation. Cependant il ne faut pas enfermer l'histoire juive dans le
drame de l'Holocauste. Telle est la position de Maurice Ruben Hayoun, spécialiste
de la philosophie juive et allemande.
Des propos recueillis par Marie-Agnès
Georges
À l’occasion
de ce 66ème anniversaire, la Fondation Auschwitz-Birkenau lance la campagne "Agissez
maintenant !", une initiative visant à inciter les individus, les organisations et
les gouvernements du monde entier à protéger et à préserver la preuve matérielle,
les vestiges du camp de concentration et d’extermination, ainsi que la mémoire des
victimes et des survivants d’un des crimes les plus abominables de notre histoire.