Retrouvez quelques uns de nos articles sur ce dossier qui préoccupe profondément
le Pape :
23 novembre 2010 : Le projet de loi "Aide active à mourir"
suscite des polémiques
En France, une nouvelle proposition de loi pour
légaliser l’euthanasie sera débattue au Sénat en janvier 2011. Intitulé « aide active
à mourir », le texte prévoit la légalisation de l’euthanasie pour des personnes en
fin de vie et pour des personnes qui se trouveraient en « phase avancée d’une pathologie
grave et incurable ». L’Alliance pour les Droits de la vie, association qui fait de
l’accompagnement des personnes en fin de vie et endeuillées, et qui intervient auprès
des décideurs pour faire entendre ses positions, s’oppose fermement à cette proposition
de loi. Pourquoi? Anne Waeles a interrogé le délégué de l’association, Tugdual Derville.
27 novembre
2010 : Benoît XVI prie pour la vie naissante dans la basilique Saint-Pierre
À
la veille de l’ouverture de l’Avent, Benoît XVI préside ce samedi soir en la Basilique
Saint-Pierre, une veillée de prière pour la vie naissante. Cette célébration coïncide
avec les premières Vêpres du premier dimanche de l’Avent, qui marque l’ouverture de
l’année liturgique. Une initiative inédite : parce que l’aide de Dieu est devenue
nécessaire – a indiqué le président de l’Académie pontificale pour la Vie, Mgr Carrasco
de Paula. La célébration qui a débuté à 17h30 a été organisée par le Conseil pontifical
pour la Famille. La préparation à la fête de Noël – a expliqué le Pape – est un temps
propice pour invoquer la protection divine sur tout être humain appelé à l’existence,
et pour rendre grâce à Dieu pour le don de la vie qui nous a été fait. En ce temps
de l’Avent, les catholiques seront donc appelés à s’engager contre l’avortement, contre
l’élimination et la manipulation des embryons, contre l’euthanasie, mais aussi à porter
un regard positif sur la vie. Dans une lettre aux présidents des Conférences épiscopales,
la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, et le Conseil
pour la Famille soulignent que nous sommes appelés plus que jamais à être le peuple
de la vie par nos prières et notre engagement.
Plusieurs églises locales dans
le monde se sont associées à cette prière : des paroisses, des communautés religieuses,
des associations et mouvements. Des veillées solennelles en communion avec Benoît
XVI sont annoncées à Paris, Tolède, à Lisbonne, en Irlande, aux États-Unis, coordonnées
par les pastorales familiales et de la santé et auxquelles sont particulièrement invités
les jeunes, les familles et les futures mères. Des célébrations analogues sont prévues
dans plusieurs diocèses notamment en France, où les lois de bioéthique doivent être
prochainement finalisées. Comment comprendre cette initiative inédite du Pape
? Hélène Destombes a posé la question à Joseph Meaney, directeur de l’organisation
pro life « Human Life International » à Rome.
27
novembre 2010 : La nouvelle année liturgique a débuté sous le signe de la vie
L’Église
est entrée dans la nouvelle année liturgique, sous le signe de la défense de la vie.
Pour la première fois, samedi soir, la célébration des premières Vêpres de l’Avent,
un rendez-vous cher à Benoît XVI, s'est accompagnée cette année d'une veillée de prière
pour la défense de la vie naissante, à Rome et dans de nombreux diocèses du monde.
Et ce dimanche à l’Angélus, le Pape a prié une nouvelle fois pour le respect de la
vie naissante et a remercié Dieu pour le don de la vie, avant de lui demander sa protection
sur toute existence humaine. En ce temps de l’Avent, les catholiques seront donc
appelés à s’engager contre l’avortement, contre l’élimination et la manipulation des
embryons, contre l’euthanasie, mais aussi à porter un regard positif sur la vie. Écoutez
le commentaire de Romilda Ferrauto
Compte
rendu de la célébration du samedi 27 novembre, en la basilique Saint-Pierre : Le
Pape a prié pour la vie ce samedi soir, dans la basilique Saint-Pierre. Pour la première
fois la célébration des premières Vêpres de l’Avent, un rendez-vous cher à Benoît
XVI, qui marque le début de l’année liturgique, s'est accompagnée cette année d'une
veillée de prière pour la défense de la vie naissante, à l’initiative du Conseil pontifical
pour la famille. Dans son homélie, le Pape a dénoncé les tendances culturelles
qui s’efforcent d’anesthésier les consciences. La science l’a démontré : l’embryon
n’est pas un amas de matériel biologique, mais un nouvel être humain vivant, dynamique,
merveilleusement ordonné. L’Église réaffirme les déclarations du Concile Vatican II
contre l’avortement et contre toute violation de la vie naissante. Benoît XVI s’est
adressé directement aux leaders politiques et économiques et aux responsables des
médias pour leur demander de promouvoir une culture qui respecte la vie humaine, pour
que se mettent en place des réseaux de soutien à l’accueil et au développement de
la vie. Chaque être humain – a.-t-il martelé - mérite toujours d’être accueilli avec
respect et amour, de ne pas être considéré comme un objet que l’on possède et que
l’on peut manipuler à sa guise. C’est dans cette ligne – a-t-il dit - que se situe
la sollicitude de l’Église pour la vie naissante, la plus fragile, la plus menacée
par l’égoïsme des adultes et par l’obscurcissement des consciences. Benoît XVI n’a
pas manqué de déplorer par ailleurs le mal infligé aux enfants après leur naissance
: l’abandon, la faim, la misère, la maladie, les abus, la violence, l’exploitation,
les multiples violations de droits qui blessent douloureusement la conscience de tout
homme de bonne volonté. L’Incarnation nous révèle que toute vie humaine a une dignité
incomparable - a ajouté le Pape en invitant les chrétiens à porter un regard nouveau
sur l’homme, un regard de confiance et d’espérance.
Le Pape, qui portait une
chape violette, a récité une prière composée pour l’occasion : pour que Dieu accompagne
les choix des assemblées législatives, pour que les peuples et les nations reconnaissent
et respectent le caractère sacré de toute vie humaine, pour les scientifiques et les
médecins afin que le progrès contribue au bien intégral de la personne et qu’aucun
être ne soit supprimé ou ne souffre de l’injustice, pour que les administrateurs aident
les jeunes familles à s’ouvrir sereinement à la naissance de nouveaux enfants.