L’Irak pourrait sortir de l’impasse politique. Neuf mois après les élections législatives
de mars dernier, le pays a de nouveau une équipe dirigeante. Le Parlement irakien
a accordé hier sa confiance au gouvernement d'unité nationale dirigée par le premier
ministre sortant : Nouri al-Maliki a bénéficié d’un vote de confiance sur un programme
de gouvernement en 43 points. Ses ambitions sont grandes: Il entend libéraliser l'économie,
développer la production pétrolière et combattre la corruption, le terrorisme et le
confessionnalisme. Pourquoi a-t il fallu attendre si longtemps avant d’obtenir
cette coalition gouvernementale ? Eléments de réponse avec Bertrand Badie, professeur
de relations internationales à Sciences-Po à Paris. Il est interrogé par Marie Duhamel.