Gaudium et Spes. Il y a 45 ans, le 7 décembre 1965, les évêques réunis pour le Concile
Vatican II votaient le texte de cette constitution pastorale. Avec les documents sur
l’Église, sur la liturgie et sur la Révélation divine, c’est l’un des textes majeurs
du concile. Traitant des relations de l’Église avec le monde, cette constitution pastorale
- unique document du concile à avoir reçu ce titre - a été au cœur de nombreux débats
entre les pères conciliaires. Le premier paragraphe du texte dit : « Les joie et les
espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps (…) sont aussi les
joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ ». 45
ans plus tard, quels sont les joies et les espoirs de l’Église de France, comment
cette dernière est-elle présente à la société ? Le père Stéphane Lemessin a interrogé
Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Lille et vice-président de la conférence des évêques
de France. Un sujet signé par le Père Stéphane Lemessin