Benoît XVI a vanté les bienfaits de l’attente en ce premier dimanche de l’Avent, début
de l'année liturgique, devant les fidèles rassemblés sur la place Saint Pierre pour
la prière de l’Angélus, sous une pluie battante. L’homme, mais aussi les familles,
les communautés et les nations ne sont vivants que s’ils attendent, si l’espérance
habite leur cœur. L’attente – a expliqué le Pape – est une dimension qui traverse
toute notre existence, personnelle, familiale et sociale. L’attente est présente dans
une infinité de situations, des plus banales aux plus importantes, jusqu’à celles
qui nous impliquent totalement, au plus profond. Benoît XVI a donné une série d’exemples
: l’attente d’un enfant, de la personne aimée, d’une lettre, du résultat d’un examen
décisif, l’attente d’un ami ou d’un parent venu de loin, l’attente d’être pardonné…
Et il s’est adressé à la société pour lui demander ce que nous attendons ensemble,
ce qui unit nos aspirations, ce qui les rapproche. C’est à la mesure de ses attentes
que l’on peut juger un homme : sa stature morale et spirituelle peut être mesurée
en fonction de ce qu’il espère. C’est dans l’attente que la foi ne fait plus qu’un
avec notre chair et notre cœur. Et le Pape a invité les fidèles à suivre l’exemple
de Marie, et à vivre les gestes quotidiens avec un esprit nouveau, avec le sentiment
d’une attente profonde, que la venue de Dieu est la seule à pouvoir combler. Écoutez
les paroles que Benoît XVI a adressées aux fidèles francophones