Au Sahara Occidental, les journalistes et associations humanitaires ont été forcés
de quitter le pays. Une dizaine de jours après le démantèlement d'un campement de
Sahraouis près de Laâyoune, la police marocaine poursuit ses arrestations. L’ONG Human
Rights Watch, une des rares autorisées à demeurer au Sahara Occidental, dénonce des
cas de torture et de mauvais traitements sur les Sahraouis. Elle en appelle également
à une commission d’enquête marocaine pour déterminer qui sont les responsables. Nous
avons interrogé Eric Goldstein, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique
du Nord de Human Rights Watch.