2010-10-17 20:30:18

Intervention de Mgr Riccardo FONTANA, Archevêque d'Arezzo-Cortona-San Sepolcro (ITALIE)


Je voudrais exprimer ma plus vive reconnaissance au Saint-Père qui, en m’appelant au Synode, m’a permis de vivre cette expérience ecclésiale précieuse.
J’ai l’honneur de transmettre à cette assemblée les salutations et la proximité spirituelle des Évêques italiens. J’aime mentionner en particulier les numéros 54 et 59 du Document de travail et la réflexion du paragraphe A, deuxième partie, du précieux Rapport avant le débat général.
Nos Églises italiennes prêtent vraiment beaucoup d’attention aux lieux saints. Rien que les six premiers mois de 2010, 1 600 000 pèlerins sont partis en direction de la Palestine. Au nom de mes frères Évêques, je viens dire au Synode que ce que nous recevons en termes de vie spirituelle et de recherche de la foi en faveur de nos pèlerins est bien plus important que ce que nous parvenons à donner par solidarité.
Parallèlement aux pèlerinages de la tradition, on va de plus en plus souvent en Terre Sainte à la recherche de l’Apostolica vivendi forma.

L’Église italienne prête aussi une grande attention aux conditions de vraie souffrance du peuple palestinien et de cette portion silencieuse de juifs israéliens qui n’acceptent pas les situations discriminatoires, créées au nom de la sécurité, qui déclenchent le terrorisme et la violence.
La pauvreté absolue des chrétiens de Terre Sainte et du Moyen-Orient a multiplié en Italie le nombre des projets caritatifs. À titre d’exemple, rien que les 5 premières années du Millénaire, la CEI a financé des projets dans la région pour un équivalent de plus de 25 millions d’euros. À ces projets, il faut ajouter ceux des Instituts religieux et des diocèses particuliers.
Il faut faire plus. On nous répète souvent qu’une bonne partie des décisions qui pourraient aider les Églises du Moyen-Orient sont prises en Occident. Le Saint-Siège, par ses voies diplomati¬ques, et nous les Évêques qui avons la possibilité d’influer l’opinion publique, nous pourrions rappeler aux gouvernements que Jérusalem et les Églises chrétiennes au Moyen-Orient comptent parmi les priorités incontournables pour tous les chrétiens. Parmi les fruits que l’on s’attend de ce Synode, on espère faire mieux connaître aux Églises d’Occident ce qui cause la souffrance dans les Églises d’Orient. Faire connaître, c’est le premier pas à franchir pour trouver des solutions. Sensibiliser et créer des opinions est une chose possible en Occident, et c’est très utile pour le bien commun.

[00139-03.06] [IN098] [Texte original: italien]







All the contents on this site are copyrighted ©.