Le recensement en Russie traduit l'inquiétude gouvernementale

En juillet dernier le président russe Dimitri Medvedev s’alarmait de la décroissance de la population; il soulignait la faiblesse du taux de natalité, la baisse de l’espérance de vie, le dépeuplement de certaines régions, principalement dans l’Extrême-Orient russe. Pour mieux se rendre compte de la situation, le gouvernement lance donc ce jeudi un recensement, le second seulement depuis la chute de l’Union soviétique. Le dernier, en 2002, avait révélé l’ampleur du désastre. Alain Blum, démographe et directeur du Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen revient sur les causes de ce déclin démographique russe.

Propos recueillis par Xavier Sartre