Benoît XVI inaugure la première Assemblée synodale pour le Moyen-Orient
Benoît XVI a officiellement inauguré la première Assemblée spéciale pour le Moyen-Orient
du Synode des évêques, au cours d’une concélébration eucharistique, ce dimanche matin,
dans la basilique Saint-Pierre. Une Assemblée dont la convocation est la preuve de
l’intérêt de l’Église tout entière pour les chrétiens de cette région. « L’Église,
a-t-il dit, souhaite que les fidèles sentent la joie de vivre en Terre Sainte » mais
elle rappelle que les chrétiens ont le droit de vivre dignement dans leur propre patrie.
D’où l’appel lancé à la communauté internationale pour qu’elle garantisse la paix
dans la région et aux autres religions pour qu’elles bannissent toute expression de
violence. Les chrétiens, pour leur part, continueront à offrir leur contribution avec
l’esprit des Béatitudes évangéliques qui encouragent la pratique du pardon et de la
réconciliation. Dans son homélie, le Pape a réaffirmé que le but de cette Assise
synodale était principalement pastoral, même si on ne peut pas ignorer la situation
socio-politique de certains pays, délicate et parfois dramatique. C’est dans la perspective
de l’histoire du salut que les chrétiens se tournent vers le Moyen-Orient, « berceau
d’un dessein universel » qui exige une réponse de la part des hommes. Le compte-rendu
de Romilda Ferrauto
Proposée par
des Patriarches et des évêques, cette Assemblée synodale permettra de réfléchir sur
le présent et l’avenir des fidèles et des populations du Moyen-Orient. La réflexion
se développera autour d’un binôme essentiel : la communion et le témoignage. L’objectif,
en effet, est de renforcer le témoignage des chrétiens et leur identité et de raviver
la communion : au sein de chaque Église, dans les rapports entre les Églises, et avec
les autres confessions. Le Synode permettra aussi de poursuivre le dialogue avec les
juifs auxquels – a souligné le Pape – nous lie de manière indissoluble la longue histoire
de l’Alliance. Il permettra également de poursuivre également le dialogue avec les
musulmans.