« Les élections générales multipartites et démocratiques sont prêtes à se dérouler
le 7 novembre prochain en Birmanie ». C'’est ce que déclarait, mardi dernier, le ministre
birman des Affaires étrangères depuis la tribune des Nations Unies. Dans la foulée
la junte birmane annonçait la libération, après les élections, de l’opposante birmane
et prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, assignée à résidence et à ce titre exclue
de toute forme de candidature aux prochaines législatives. Mais la communauté internationale
reste très méfiante et de nombreux pays appellent au respect d’un processus électoral
transparent et ouvert à tous, alors que plusieurs ONG dénoncent un scrutin « mascarade
». Retour sur cette période pré-électorale avec Fréderic Debomy, président de l’association
Info Birmanie. Un dossier signé Hélène Destombes