« La plume, le micro, la caméra au service de la paix »
Alors que l’on constate les dégâts d’une provocation d’un pasteur américain et de
sa médiatisation excessive (et dans certains cas irresponsable), l’Union catholique
internationale de la presse, l’UCIP, est réunie cette semaine à Ouagadougou, la capitale
du Burkina-Faso, pour son 22ème congrès mondial. Le congrès se penche sur le service
que les médias doivent rendre à la démocratie, à la justice, à la paix et à la bonne
gouvernance dans un monde d’inégalités et de pauvreté. Il souligne l’urgence pour
les journalistes d’être plus attentifs aux valeurs et aux besoins de la personne.
Dans
son intervention, le président du Conseil pontifical pour les communications sociales
a exhorté les journalistes à prendre leur part de responsabilité devant les grands
défis de l’existence humaine. Tout en défendant l’expression légitime d’une opinion
catholique, Mgr Celli a affirmé que l’Église avait besoin de médias qui n’hésitent
pas à exposer ses propres erreurs ou échecs avec l’intention d’encourager la communauté
des croyants sur le chemin de la conversion.
C’est la première fois que le
congrès mondial de l’UCIP se tient en Afrique. Selon les organisateurs, cet événement
est destiné à « promouvoir la liberté d’expression et d’information, et le développement
de médias libres, indépendants et pluriels ». Alexandre Le Grand Rouamba, président
du Comité national d’organisation du 22ème Congrès de l’UCIP, répond aux
question de Charles-François Brejon.