La Belgique est sans gouvernement depuis le mois de juin, depuis un scrutin qui n’a
pas permis de dégager de majorité claire. Trois mois de négociations entre partis
n’ont rien donné et c’est l’impasse la plus totale. Du coup un sujet qui demeurait
encore tabou surtout chez les Francophones est de plus en plus évoqué : celui de la
scission du pays. Une scission perçue aux yeux de certains comme l’issue de cette
crise politique. Jusqu’alors, c’était surtout chez les Flamands que ce scénario de
séparation était évoqué. Mais maintenant, les socialistes francophones l’évoquent
aussi. Le roi Albert II continue lui les consultations. Il a désigné deux nouveaux
médiateurs pour tenter de relancer les discussions. Mais le fond du problème demeure
les électeurs selon Régis Dandoy, chercheur en politique belge au CEVIPOL