Benoît XVI, à l’issue de l’audience générale à Castelgandolfo ce mercredi matin, a
lancé un appel à la fin des violences en Somalie d’où ne cessent d’arriver «des nouvelles
de violences atroces». Mardi, les shebab, les islamistes somaliens, ont attaqué un
hôtel à Mogadiscio, la capitale du pays. Ils ont tué en tout trente personnes, dont
des parlementaires et une vingtaine de civils. Le Pape a tenu à exprimer sa «proximité
aux familles des victimes et à tous ceux qui en Somalie souffrent à cause de la haine
et de l’instabilité». «J’espère qu’avec l’aide de la communauté internationale, les
efforts pour rétablir le respect de la vie et des droits de l’Homme ne seront pas
comptés a ainsi souhaité Benoît XVI».
La division de la société en clans a
souvent été pointée du doigt pour expliquer cette situation. Mais elle est loin d’être
la seule raison : c’est ce que nous explique Bénédicte Godériaux, chercheuse sur la
Somalie à Amnesty International Elle est interrogée
par Faustine Prévot.