Dossier : La mise au ban des bombes à fragmentation
C’est un pas en avant dans la lutte contre la course à l’armement qui vient d’être
franchi avec l’entrée en vigueur, dimanche 1er août, du traité d’Oslo interdisant
les armes à fragmentation ou sous-munitions ; des armes qui contiennent des centaines
de petites bombes, larguées sur des zones très étendues, et qui n'explosent pas toutes
à l'impact, représentant donc une menace très importante pour les populations civiles,
bien après la fin des conflits. Aujourd'hui, le stock mondial de ces bombes s'élève
à plus d'un milliard selon la Coalition contre les armes à sous-munitions. Le traité
d’Oslo a, jusqu’à présent, été signé par 107 pays mais seuls 37, dont la France l’ont
ratifié. Que signifie cette entrée en vigueur et que va-t-elle va induire ? Stijn
Van Bever travaille sur le dossier du désarmement à Pax Christi International
Stijn
Van Bever est interrogé par Hélène Destombes.