«Être solidaire avec ceux qui sont dans le besoin»
La cupidité pointée du doigt ! Ce dimanche, lors de la prière de l’Angélus, depuis
le balcon du palais apostolique de Castelgandolfo où il passe l’été, le pape a récité
la prière de l’Angélus. Dans le contexte actuel de crise économique et financière
due aux excès de la finance, l’Évangile de ce dimanche était particulièrement d’actualité.
La parabole de l’homme qui amasse pour lui-même dans l’Évangile de saint Luc raconte
l’histoire de cet homme insensé qui ne pense qu’à profiter de ses biens acquis sans
se soucier de Dieu et de son prochain. Certes, Benoît XVI n’a cité personne, ni aucune
catégorie, mais comment ne pas penser, vu la situation sociale dans de nombreux pays,
à toutes celles et ceux qui agissent dans le champ économique sans penser aux conséquences
de leurs actes envers les autres ? Retour sur l’Angélus avec Xavier Sartre
Le Pape est
plus que satisfait de l’entrée en vigueur ce dimanche de la convention sur le bannissement
des bombes à fragmentation, ces munitions qui n’explosent pas toutes à l’impact, et
qui peuvent encore créer des dommages longtemps après la fin des conflits. Benoît
XVI pense à toutes les victimes qui ont souffert et qui souffrent encore, physiquement
et moralement, ainsi qu’à toutes les personnes tuées par ces bombes. «Ces armes insidieuses,
a-t-il expliqué, sont souvent et pour longtemps, une entrave à la reprise des activités
quotidiennes de communautés entières». Le traité d’Oslo qui consacre ce bannissement,
a été signé par une centaine d’États mais ratifié par seulement trente-sept d’entre
eux. Benoît XVI exhorte ainsi tous les pays qui sont encore à l’écart de ce mouvement
à le rejoindre. Il a qualifié notamment ce processus de «preuve de sagesse, de clairvoyance
et de capacité à poursuivre un résultat significatif dans le champ du désarmement
et du droit humanitaire international». Benoît XVI a également encouragé cet effort
pour promouvoir «le développement humain intégral, l’établissement d’un ordre international
pacifique et la réalisation du bien commun de toutes les personnes et de tous les
peuples».