L'évêque de Metz raconte le Liban, un pays toujours sous tension
C’est un des pays dont on parlera sans aucun doute beaucoup d’ici trois mois à l’occasion
du prochain Synode spécial des évêques pour le Moyen-Orient : le Liban. Les tensions
se font de plus en plus vives dans le sud du pays, ce territoire où opèrent les casques
bleus de la FINUL, coincés entre les militants du Hezbollah, très actifs dans la région,
et Israël, posté de l’autre côté de la frontière. Ce mardi, le chef d'état-major de
l'armée israélienne Gaby Ashkenazi a déclaré qu'Israël était prêt à agir le cas échéant
contre le mouvement chiite Hezbollah, y compris en zone habitée, ajoutant toutefois
que, "pour l'heure", la situation était "calme". Les services de renseignements
militaires israéliens ont récemment accusé le Hezbollah d'avoir stocké 40.000 roquettes
au coeur des villages du Liban sud depuis la guerre de 2006, et ont produit des
films et des photos aériennes étayant selon eux ces affirmations.
Mgr Pierre
Raffin, évêque de Metz, en France, connait bien le Liban puisqu’il y a été coopérant
entre 1960 et 1962. Depuis, il y retourne souvent, ce qui lui a permis de constater
à quel point le Liban a changé en cinquante ans. Au retour de son dernier voyage
il y a quelques jours, Mgr Raffin a confié ses impressions au père Stéphane Lemessin.
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