Le calvaire des 200 réfugiés erythréens en Libye se poursuit
Plus de 200 réfugiés érythréens ont été libérés de la prison de Braq, située en plein
désert dans le sud de la Libye. Les autorités libyennes ont finalement cédé aux pressions
européennes et fait sortir les réfugiés de la prison saharienne. Mais l’un de ces
refugiés que nous avont joint ce samedi matin par téléphone, explique que leur situation
reste toujours aussi dramatique. Ils ont été abandonnés par les autorités dans les
rues de Sabha, une ville du centre du pays, sans papiers, sans aide et sans possibilité
de se déplacer. Ecoutez le témoignage de cet érythréen - sous anonymat pour des
raisons de sécurité - recueilli par Mathilde Auvillain
Les plus de
200 réfugiés en appellent à la communauté internationationale pour qu'elle intervienne
en leur faveur et leur reconnaisse le statut de réfugiés politiques. Ils craignent
d'être renvoyés en Erythrée par les autorités libyennes. Parmi 200 réfugiés, la
moitié seraient des chrétiens. Depuis quelques années, le gouvernement érythréen mène
une campagne de persécution systématique contre toutes confessions religieuses.