Dossier : Le Kirghizstan proche de la catastrophe humanitaire
La frontière entre le Kirghizstan et l’Ouzbékistan est toujours fermée. De chaque
côté de la ligne de démarcation, c'est une situation de crise qui prévaut. L'aide
humanitaire commence cependant à affluer pour les 80 000 personnes qui se sont réfugiées
en Ouzbékistan, mais aussi pour les 200 000 déplacés à l’intérieur du pays. A Och
et Djalalabad, là où les violences interethniques furent les plus violentes, la population
manque de tout et, coupée en deux, se retranche chez elle. Les autorités kirghizes
rejettent la faute sur le président Kourmanbek Bakiev, renversé il y a deux mois et
sur son fils. Elles s’apprêtent d’ailleurs à demander l’extradition de Maxime Bakiev,
arrêté hier au Royaume-Uni. Mgr Maury Buendia Miguel, nonce apostolique du Kirghizstan
et du Kazakhstan en poste à Astana, revient sur la situation confuse dans le pays