Dossier : Au Japon, la rétention des clandestins devient récurrente
Au Japon, des clandestins font grève. Depuis le début de l’année, c’est la seconde
fois que des étrangers sans papiers tentent de se faire entendre, mais surtout respecter
par les autorités du pays. Après une grève de la faim de deux semaines dans un centre
de rétention d’Osaka, et le succès de cette opération, plus de soixante-dix détenus,
des Sri-lankais, des Birmans, des Pakistanais, mais aussi quelques Africains, se sont
mis à rêver eux aussi d’une liberté temporaire. Le 10 mai dernier, les clandestins
détenus dans le centre de rétention d’Ushiku, au nord-est de Tokyo, ont, à leur tour,
renoncer à toute alimentation. Le père Rémi, un prêtre français de la mission ouvrière
de Saints Pierre et Paul les a rencontrés