Dossier : À Madagascar, la crise politique plombe l’économie locale
C’était une réunion qui devait décider de l’avenir politique de Madagascar, mais ce
jeudi 29 avril, il semble qu’elle débouchera une nouvelle fois sur une impasse. Mercredi
28, les principaux protagonistes de la crise malgache avaient entamé, optimistes,
des pourparlers pour tenter de mettre un terme à 15 mois de crise. Autour de la table des
discussions se trouvaient le président de la haute autorité de transition Andry Rajoelina,
le président évincé Marc Ravalomanana et l’ancien chef de l’Etat Albert Zafy.
L’Afrique
du Sud, la France et la communauté des États d’Afrique australe, organisateurs de
la rencontre, espéraient aboutir à un accord sur la constitution d’un gouvernement
d’union nationale chargé de conduire le pays à des élections générales.
Mais
ce jeudi, après s’être dans un premier temps dit favorable à un accord, Ange Razoel
a estimé qu’il était « peu probable » qu’une solution soit trouvée à Pretoria. Pourtant
il y a urgence. Cette crise politique a des conséquences dramatiques en terme économique
sur le pays. Jean Hervé Rakotozanany est le rédacteur en chef de la Radio Don Bosco
à Madagascar.
Jean-Hervé
Rakotozanany est interrogé par Hélène Destombes.