Audience générale : le Pape appelle les prêtres à se donner avec joie et générosité
à Dieu et au prochain
Benoît XVI, lors de l’audience générale de ce mercredi, à quelques jours de son déplacement
à Turin pour aller vénérer le Saint-Suaire, a cité en exemple deux saints originaires
de la capitale piémontaise, Joseph-Benoît Cottolengo et Léonard Murialdo. Devant quelque
16 000 fidèles, place Saint-Pierre, le Pape a évoqué en premier lieu saint Léonard,
fondateur de la Congrégation Saint-Joseph pour l’éducation de la jeunesse. Il s’est
ensuite attardé sur la vie de saint Joseph-Benoît Cottolengo, le fondateur de la Petite
maison de la divine Providence de Turin, placée sous les auspices de saint Vincent
de Paul. L’occasion pour Benoît XVI, en cette année sacerdotale, de rappeler les qualités
du prêtre.
Après
sa catéchèse, s’exprimant en français, le Pape a salué un groupe d’une soixantaine
de pèlerins venus de Sarcelles, une banlieue parisienne réputée difficile, accompagnés
de Mgr Jean-Yves Riocreux, l’évêque de Pontoise.
Charles-François Brejon les
a rencontré. Reportage
Texte
intégral du commentaire
Chers frères et sœurs, né en 1828 à Turin,
Léonard Murialdo devint prêtre en réponse à la miséricorde divine expérimentée dans
la confession après une crise spirituelle et existentielle. Le sacerdoce est, disait-il,
« un don gratuit de la miséricorde de Dieu ». Il rappelait à ses confrères la nécessité
d’une vie cohérente avec le sacrement reçu. Il fonda la Congrégation de Saint-Joseph
pour l’éducation de la jeunesse pauvre et marginalisée. « L’amour de Dieu et l’amour
pour Dieu » a été la loi de sa vie unissant la contemplation à l’ardeur de l’action.
Saint
Joseph Benoît Cottolengo vécut ce même esprit. Né en 1786 à Bra (Cuneo), il fonda
l’Œuvre Petite maison de la divine Providence ou Cottolengo. Prêtre recherché par
les pénitents et grand prédicateur auprès des étudiants, il fut bouleversé par la
mort prématurée d’une jeune mère. Il se consacra alors totalement au service des nécessiteux,
créant une sorte de village dans lequel tous, les bien-portants comme les malades,
partageaient le même poids du quotidien dans la joie. Sa devise était « En avant,
dans le Seigneur ». Il se disait le manœuvre de la Providence divine. Toute sa vie
a été “une intense journée d’amour”. Puisse l’exemple de ces deux saints encourager
beaucoup de prêtres dans leur consécration à Dieu et dans le service du prochain.
* * *
Je
salue les pèlerins francophones, en particulier, les jeunes, les étudiants et les
servants d’autel présents, ainsi que l’évêque de Pontoise qui accompagne un groupe
paroissial. Je salue cordialement les séminaristes venus du Liban ! Je n’oublie pas
les Assomptionistes qui fêtent le 200e anniversaire de la naissance de leur fondateur !
Que Dieu vous bénisse et bon pèlerinage à tous !