Dossier : Contre le pillage de l’Amazonie brésilienne
Le monde est plus que jamais en danger : c’est le cri d’alarme lancé ce jeudi 22 avril
par les organisateurs de la Journée de la terre, une initiative née le 22 avril 1970
aux États-Unis pour encourager les étudiants à créer des projets de sensibilisation
à l’environnement. Quarante ans après la création de « l’earth day », le constat est
affligeant. C’est celui d’une pollution des fleuves ou de déforestations massives.
Ces dernières années, les activités humaines ont ainsi modifié les écosystèmes pour
satisfaire une demande croissante de nourriture, d’eau douce, de bois, de fibre et
d’énergie. Cette situation dramatique vient d’être dénoncée lors du Forum social sur
le climat à Cochabamba, en Bolivie. Les participants à cette rencontre ont d’ailleurs
proposé la création d’un « Tribunal international de justice climatique et environnementale »,
pour juger les pays, entités ou personnes aggravant le réchauffement ou détruisant
l’environnement. Une terre meurtrie, saccagée par une exploitation humaine sans scrupules,
une réalité que connaît et décrit Mgr Dominique You, l’évêque du diocèse de Santíssima
Conceição do Araguaia dans l’État du Para, au Nord du Brésil.