2010-03-03 17:13:58

La Cour européenne des droits de l’homme accepte de revoir la copie de l’Union sur les crucifix en classe


La Cour européenne des droits de l’homme a accepté d’examiner en appel un recours de l’Italie qui avait été condamnée pour la présence de crucifix dans les salles de classes. Cette décision a suscité une vive satisfaction dans l’Église catholique.

     Dans un communiqué, le cardinal Erdo, président du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe, réaffirme que les questions religieuses doivent être affrontées au niveau national, conformément au principe de subsidiarité, car la sensibilité religieuse et la perception de la laïcité varient d’un pays à l’autre. Le cardinal Erdo estime que la Grande Chambre ferait preuve d’une grande sagesse si elle acceptait ce principe. Cela contribuerait, selon lui, à accroître la confiance dans les institutions européennes de la part des nombreux ressortissants européens, chrétiens, croyants et laïcs, qui se sont sentis profondément lésés par cette sentence.

     L’observateur permanent du Saint-Siège auprès du Conseil de l’Europe à Strasbourg a lui aussi exprimé sa satisfaction. Pour Mgr Aldo Giordano, il s’agit d’une bonne nouvelle qui répond aux attentes de millions de personnes, comme l’a révélé le vif débat suscité par la sentence. Cette affaire prouve que certains points de la Convention posent de sérieux problèmes d’interprétation. L’observateur permanent du Saint-Siège préconise une nouvelle sentence, éclairée, fondée sur le principe de subsidiarité, qui respecte la marge d’appréciation des États. Cela est essentiel pour susciter la confiance des européens à l’égard de la Cour européenne des droits de l’homme, du Conseil de l’Europe et des autres institutions européennes. Mgr Giordano espère aussi que ce débat favorise la redécouverte du sens profond de la Croix. L’humanité – a-t-il commenté – a un besoin urgent de ce symbole de réconciliation, de respect de l’autre et d’espérance pour tant de personnes blessées par la vie.

     L’affaire sera donc examinée en appel par la Grande Chambre qui se prononcera de manière définitive par un arrêt. La procédure prendra plusieurs mois.







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