Dossier : Nouvelle constitution angolaise, une prise en otage du pouvoir par le président
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Pour la première fois de son histoire, l’Angola a une constitution. Le parlement a
voté jeudi en faveur d’un texte qui renforce le pouvoir du président Eduardo Dos Santos,
en poste depuis plus de trente ans, et celui de son parti, le Mouvement Populaire
de Libération de l’Angola (MPLA). Cette constitution empêche notamment toute élection
présidentielle au suffrage universel direct. L’UNITA, principal parti d’opposition
dénonce « un état de tyrannie ». Décryptage de cette constitution et des rapports
de force politiques de l’Angola avec de Didier Péclard, spécialiste de l’Angola à
la fondation Suisse pour la Paix Propos recueillis
par Olivier Bonnel