Les confessions d’un futur retraité : le cardinal Godfried Danneels
Après avoir donné trente ans de sa vie à l’archevêché de Malines-Bruxelles et à l’Église
de Belgique, le cardinal Godfried Danneels s’apprête à quitter ses fonctions. Dans
un livre publié récemment, « Confidences d’un Cardinal », il se raconte, évoque sa
jeunesse, sa vocation, Vatican II, la décolonisation, son parcours et même un temps
son statut de « papabile ». Il parle aussi, sans langue de bois, de la difficulté
de croire, de la baisse de la pratique religieuse, du manque de vocations, des évolutions
éthiques... Connu pour son franc-parler, il n’épargne pas quelques critiques à la
Curie Romaine. La retraite, confie le cardinal Danneels, lui donnera plus de temps
pour la prière, pour se promener dans la nature, écouter Bach ou Haendel, prêcher
quelques retraites. Bernard Decottignies a recueilli quelques réflexions du cardinal
Danneels, Primat de cette Belgique, qui comme d’autres pays en Europe, a beaucoup
changé ces dernières décennies.
« Le vrai
laisse sceptique, la perfection décourage, mais le beau désarme » est une des réflexions
favorites du cardinal qu’il explique dans son livre « Confidences d’un cardinal »,
paru en décembre 2009 aux Éditions Fidélité/Racine à Bruxelles.