Benoît XVI au chevet de malades en phase terminale, à l’hospice romain du Sacré Cœur
La mort est une expérience à laquelle chaque être humain est appelé et à laquelle
il doit être préparé. Les soins palliatifs et l’accompagnement spirituel doivent être
considérés comme un droit des malades incurables. Cet appel Benoît XVI l’avait lancé
il y a deux ans à l’occasion de la journée mondiale du malade, un appel qu’il renouvellera
sans doute ce dimanche, en se rendant à l’hospice du Sacré Cœur sur la colline du
Janicule à Rome, à quelques centaines de mètres du Vatican, un centre de soins palliatifs
totalement gratuit. Benoît XVI s’y rendra en signe de soutien et d’amour pour la vie
humaine. L’hospice du Sacré Cœur accueille 30 malades en phases terminale. Le personnel
soigne en plus 120 patients à domicile, atteints de cancer avancés, de sclérose latérale
amyotrophique ou de la maladie d’Alzheimer. Des patients qui doivent souvent faire
face à l’abandon, à la solitude et à la douleur. L’assistance thérapeutique, psychologique
et spirituelle est donc primordiale pour améliorer leurs conditions de vie, jusqu’au
dernier souffle. Le reportage de Thomas Chabolle