2009-10-16 14:12:15

Rapport rédigé par Mgr Denis Komivi AMUZU-DZAKPAH, Archevêque de Lomé (TOGO)


S. Exc. Mgr Denis Komivi AMUZU-DZAKPAH, Archevêque de Lomé (TOGO)

Ce deuxième Synode doit tenir compte du premier, dans lequel il s’inscrit, en ayant comme objectif de divulguer les fruits qu’il a produits par sa conclusion, dans les différents diocèses de l’Afrique, auprès de tous les agents d’évangélisation (prêtre, religieux, religieuses, catéchistes), sans oublier les jeunes.
Pour avoir la certitude qu’il soit bien accueilli, le Message du Synode doit être simple, compréhensible et accessible au plus grand nombres des personnes. Le Synode doit orienter la pastorale et l’action pastorale.
Les défis et les problèmes soulevés par le Synode n’appartiennent pas seulement à l’Afrique, et ses résolutions et recommandations seront aussi sûrement valables pour les autres continents.
La déstabilisation du continent africain est due au grand nombre de cœurs blessés par de nombreux maux et par les injustices qui ont semé la révolte. C’est pourquoi les Pères synodaux lancent un appel à la conversion et à la purification de la mémoire et des cœurs.
Le n. 66 de l’Instrumentum Laboris fait référence « à l’aliénation culturelle et à la discrimination raciale qui ont engendré tout au long de l’histoire un complexe d’infériorité, le fatalisme et la peur »: le temps est venu de changer les choses en nous et autour de nous, disent les Évêques, parce que nous devons devenir progressivement les artisans et les acteurs de notre destin. Nous devons redécouvrir notre culture.
Le premier synode a été un synode d’espérance et de résurrection; le synode actuel doit continuer en ce sens et être également un synode d’engagement et de courage. Il faut suivre un programme équilibré de spiritualité pour renforcer la foi dans nos sociétés.
Un effort reste à faire quant à la célébration communautaire et à la pratique régulière du Sacrement de la Réconciliation. Les pays et les diocèses doivent établir des commissions Justice et Paix, intermédiaires fiables pour la réconciliation.
L’éducation des jeunes au respect de l’autre, à l’amour de la vérité et à la recherche de la réconciliation est une priorité, comme le sont la formation des laïcs et l’apostolat des responsables de la société. On doit également prévoir des mesures fondamentales de protection et de sauvegarde de la famille, à travers un programme d’« éducation à la vie et à l’amour ». La promotion de la dignité de la femme exige également des mesures concrètes.
La célébration d’un congrès eucharistique continentale a été proposé pour développer la spiritualité eucharistique.







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