2009-10-12 16:54:43

Intervetion de Mgr Marcel Honorat Léon AGBOTON, Archevêque de Cotonou (BÉNIN)


S. Exc. Mgr Marcel Honorat Léon AGBOTON, Archevêque de Cotonou, Vice-Président de la Conférence Épiscopale (BÉNIN)



L’Église d’Afrique doit donc continuer d’annoncer la joyeuse nouvelle de la réconciliation et toujours proposer de la réaliser à travers les sacrements, notamment celui de la pénitence. Cette réconciliation par le sacrement de la Réconciliation est indispensable: elle est première et c’est d’elle que pour le chrétien, découle tout autre geste ou acte de réconciliation.

Je souhaite donc que ce synode redise une parole forte pour remettre au premier plan, dans la mission de réconciliation de l’Église, le Sacrement de la Réconciliation. Et cela,

- d’abord à notre niveau, à nous prêtres et évêques, ministres ordonnés. Il s’agit de redonner à l’exercice du ministère de la réconciliation par le sacrement, une place plus importante dans le programme pastoral de tout prêtre comme une sorte d’exigence de base de son ministère de tous les jours: heures d’écoute et de confession, tant dans sa forme individuelle que dans sa forme de célébration communautaire. Qu’une telle insistance soit inscrite dans la conscience des futurs prêtres durant leur formation autant qui y est inscrite la centralité de l’Eucharistie dans la vie du prêtre.

- Ensuite au niveau du peuple chrétien tout entier. En effet, vécus pleinement, les ministères de la réconciliation font de ceux et celles qui suivent Jésus-Christ, de “vrais faiseurs” et acteurs de paix. L’homme juste, justifié en Christ par le ministère de l’Église est alors un acteur efficace pour un monde juste et réconcilié. Et si les fidèles laïcs sont davantage acteurs de réconciliation et de paix, dans le monde qu’ils ont de par leur vocation et mission.








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