2009-10-12 13:06:21

Biographie de JACQUES DIOUF, Directeur Général de la FAO et Invité Spécial


JACQUES DIOUF, Directeur Général de la FAO

M. Jacques Diouf est né à Saint-Louis, au Sénégal, le 1er août 1938. Il a été élu pour la première fois Directeur Général du FAO le 8 novembre 1993 et puis confirmé trois autres fois à cette charge. Son mandat actuel, commencé en janvier 2006 expirera en 2012.

Diplômé en Sciences de l’agriculture et de l’agriculture tropicale, M. Jacques Diouf est Docteur en philosophie des Sciences sociales dans le domaine agricole de l’Université Paris-Sorbonne.

Engagé sur le front du Développement agricole, Jacques Diouf a recouvré plusieurs fonctions aux niveaux national et international et, à ce titre, a exercé dans plusieurs pays et organismes sous-régionaux et internationaux (Conseil africaine de l’Arachide (Nigéria); Association du Développement du riz (Liberia) ; Centre de recherches et de développement International (Canada), Banque Centrale l’Afrique Occidentale etc…

Sa grande expérience a été mise au service de la politique, de la diplomatie et du développement de son pays, le Sénégal dont il a été Député, Secrétaire d’État pour la Science et la Technologie, Président du Comité de Relations avec l’étranger et Ambassadeur de la Mission Permanente de la République sénégalaise près les Nations Unies.

La liste de ses publications, des prix et reconnaissances académiques est longue.
Ses écrits et ses interventions officielles dans le cadre de ses charges à la FAO révèlent sa conviction sur l’importance du développement de l’Afrique pour la stabilité globale, sur la nécessité de la réforme du secteur agricole pour combattre la faim en Afrique et de sa foi profonde dans le dialogue interculturel et la coopération internationale.

Dans un discours de juin 2006, M. Diouf affirme: « Il est déconcertant que tous les ans les Gouvernements du monde dépensent environ 975 milliards de dollars pour le secteur militaire et destinent aux aides au développement moins de 80 milliards de dollars. Il est également surprenant que, d’un côté une société donne - et peu - et de l’autre enlève en niant l’accès aux marchés avec des mécanismes de protectionnisme, qui excluent de fait les pays le plus pauvres et moins compétitifs du commerce international ».

« (…) La construction d'un monde plus juste est avant tout un impératif moral, mais pas seulement. Réduire les discordances entre nations riches et nations pauvres est une nécessité politique aujourd’hui, parce que c’est de l’injustice du monde et des inégalités que l’extrémisme, le fondamentalisme, la haine ethnique et les violences tirent leur origine ».







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