Biographie de JACQUES DIOUF, Directeur Général de la FAO et Invité Spécial
JACQUES DIOUF, Directeur Général de la FAO
M. Jacques Diouf est né à Saint-Louis,
au Sénégal, le 1er août 1938. Il a été élu pour la première fois Directeur Général
du FAO le 8 novembre 1993 et puis confirmé trois autres fois à cette charge. Son mandat
actuel, commencé en janvier 2006 expirera en 2012.
Diplômé en Sciences de l’agriculture
et de l’agriculture tropicale, M. Jacques Diouf est Docteur en philosophie des Sciences
sociales dans le domaine agricole de l’Université Paris-Sorbonne.
Engagé sur
le front du Développement agricole, Jacques Diouf a recouvré plusieurs fonctions aux
niveaux national et international et, à ce titre, a exercé dans plusieurs pays et
organismes sous-régionaux et internationaux (Conseil africaine de l’Arachide (Nigéria);
Association du Développement du riz (Liberia) ; Centre de recherches et de développement
International (Canada), Banque Centrale l’Afrique Occidentale etc…
Sa grande
expérience a été mise au service de la politique, de la diplomatie et du développement
de son pays, le Sénégal dont il a été Député, Secrétaire d’État pour la Science et
la Technologie, Président du Comité de Relations avec l’étranger et Ambassadeur de
la Mission Permanente de la République sénégalaise près les Nations Unies.
La
liste de ses publications, des prix et reconnaissances académiques est longue. Ses
écrits et ses interventions officielles dans le cadre de ses charges à la FAO révèlent
sa conviction sur l’importance du développement de l’Afrique pour la stabilité globale,
sur la nécessité de la réforme du secteur agricole pour combattre la faim en Afrique
et de sa foi profonde dans le dialogue interculturel et la coopération internationale.
Dans un discours de juin 2006, M. Diouf affirme: « Il est déconcertant que tous
les ans les Gouvernements du monde dépensent environ 975 milliards de dollars pour
le secteur militaire et destinent aux aides au développement moins de 80 milliards
de dollars. Il est également surprenant que, d’un côté une société donne - et peu
- et de l’autre enlève en niant l’accès aux marchés avec des mécanismes de protectionnisme,
qui excluent de fait les pays le plus pauvres et moins compétitifs du commerce international
».
« (…) La construction d'un monde plus juste est avant tout un impératif
moral, mais pas seulement. Réduire les discordances entre nations riches et nations
pauvres est une nécessité politique aujourd’hui, parce que c’est de l’injustice du
monde et des inégalités que l’extrémisme, le fondamentalisme, la haine ethnique et
les violences tirent leur origine ».