Le position de la délégation du Saint-Siège après les propos tenus par le président
iranien à Genève
Contrairement à d’autres Etats, dont ceux de l’Union européenne, la délégation du
Saint-Siège à la II° conférence de l’ONU sur le racisme, réunie à Genève, n’a pas
quitté la salle lors du discours du président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Le Saint-Siège
avait annoncé qu’il le ferait si le président iranien niait l’holocauste ou s’il tenait
des propos antisémites. Dans son discours prononcé ce lundi après-midi, Mahmoud Ahmadinejad
a critiqué l'établissement d'un "gouvernement raciste" au Proche Orient après 1945.
Voici ses propos tels qu’ils ont été rapportés par l’AFP : "Après la fin de la
Seconde guerre mondiale, ils (les alliés, ndlr) ont eu recours à l'agression militaire
pour priver de terres une nation entière sous le prétexte de la souffrance juive.
Ils ont envoyé des migrants d'Europe, des Etats-Unis et du monde de l'Holocauste pour
établir un gouvernement raciste en Palestine occupée". Le chef de la délégation
du Saint-Siège, Mgr Silvano Tomasi, observateur permanent aux Nations Unies à Genève,
explique pourquoi il n’a pas quitté la salle