Benoît XVI demande aux fidèles de prier pour lui et pour l'unité de l'Eglise
Benoît XVI ne se sent jamais seul. Il l’a réaffirmé en ce dimanche 19 avril qui marque
le 4° anniversaire de son élection. Le Pape a profité du rendez-vous dominical avec
les fidèles à midi, à l’occasion de la prière du Regina Coeli, qui remplace l’Angélus
en cette période liturgique, pour remercier tous ceux qui lui ont fait parvenir des
messages de vœux, pour son anniversaire jeudi et pour celui de son élection ce dimanche,
des messages d’affection et de proximité spirituelle qui l’ont profondément touché.
Les fêtes de Pâques et ces deux anniversaires ont, en effet, donné lieu, ces jours
derniers, à un véritable élan d’affection et de soutien à Benoît XVI jusqu’à occulter
les critiques virulentes dont le Pape a été l’objet ces derniers mois. En cette semaine
singulière – a constaté Benoît XVI – j’ai pu mesurer la communion qui m’entoure et
qui me soutient: une solidarité spirituelle nourrie essentiellement par la prière
qui se manifeste sous diverses formes. A commencer par mes collaborateurs de la Curie
Romaine jusqu’aux paroisses géographiquement les plus éloignées. Nous les catholiques,
a-t-il dit, nous formons et nous devons nous sentir une seule famille. Une famille
animée par les mêmes sentiments que la première communauté chrétienne. Le Pape a cité
le texte des Actes des Apôtres proposé par la liturgie de ce dimanche : « la multitude
de ceux qui avaient adhéré à la foi avait un seul coeur et une seule âme ». Il y a
4 ans, le jour de son élection, Benoît XVI avait demandé des prières pour son travail
dans la Vigne du Seigneur. Cette demande, il a voulu la renouveler, en particulier
à l’adresse des fidèles germanophones mais aussi aux francophones. Ecoutez
Quelque 3.000
fidèles étaient massés dans la cour du palais apostolique de Castelgandolfo où Benoît
XVI a pris quelques jours de repos après les célébrations pascales. Ils étaient encore
plus nombreux sur la place Saint Pierre de Rome où la rencontre était retransmise
sur des écrans géants. Le Pape a rappelé la célébration en ce 2° dimanche de Pâques
de la fête de la Divine Miséricorde voulue par Jean-Paul II, son « bien-aimé prédécesseur".
C’est l’amour miséricordieux de Dieu – a-t-il souligné - qui unit solidement l’Eglise,
aujourd’hui comme hier et qui fait de l’humanité une seule famille. L’amour divin,
par l’intermédiaire de Jésus, Crucifié et ressuscité, nous pardonne nos péchés et
nous renouvelle intérieurement. Devant le mal qui sème tant de désolation dans les
cœurs humains, nous devons plus que jamais être les témoins de cet amour miséricordieux.