En Guinée-Bissau, l’assassinat du chef d'état-major de l'armée Tagmé Na Waié mais
surtout celui du président Joao Bernardo Vieira pourraient déstabiliser ce petit pays
d’Afrique de l’Ouest déjà fragilisé par le narcotrafic. Le président a été tué par
des militaires mais l’armée a précisé que ce n’était pas un coup d’état. Le pays a
pourtant une longue histoire de putschs derrière lui : Joao Bernardo Vieira avait
justement été l'auteur du premier coup d'état en 1980.
Des élections devraient
se tenir dans les deux mois à venir si toutefois les militaires respectent l'ordre
constitutionnel et la démocratie comme ils l’ont affirmé. Pour Vincent Foucher chercheur
au Centre d’étude d’Afrique noire l’armée a tout à y gagner