Crise oblige, cette année les banquiers européens ont été priés de renoncer à leurs
indemnités de départ de plusieurs millions d’euros. Les principales banques françaises
ont été menacées de ne pas bénéficier du plan d’aide gouvernemental de 21 milliards
d’euros si leurs dirigeants refusaient de renoncer à leurs bonus. Ailleurs en Europe,
les méthodes varient d’une banque à l’autre. La « contrainte » française ne convainc
pas les analystes financiers, comme Michel Aglietta, Professeur de Sciences économiques
à l'Université de Paris-X Nanterre