Une boutique ambulante de maïs au Ghana, une épicerie de quartier aux Philippines,
des activités typiquement financées par le micro-crédit : une banque prête une petite
somme sur un temps très court ; à terme, l’emprunteur rembourse et réemprunte pour
poursuivre son activité. Un moyen sûr de lutter contre la misère. Mais il fonctionne
avec des capitaux venus de pays aujourd’hui frappés par la crise financière. Cela
affecte-t-il le micro-crédit ? C’est ce que nous explique Franck Renaudin, directeur
de l’association de développement Entrepreneurs du monde.