Près de huit millions d’Angolais votent ce vendredi. Ils doivent choisir 220 députés
parmi 14 partis et coalitions, un scrutin d’autant plus symbolique que c’est le premier
en Angola depuis la fin de la guerre civile, en 2002. Ces législatives ont une valeur
de test pour le président dos Santos alors que les prochaines présidentielles sont
prévues en 2009. Un enjeu aussi pour son parti, le MPLA, le Mouvement populaire de
libération de l’Angola, au pouvoir depuis l’indépendance en 75. Donné vainqueur, il
renforcera sans doute sa position, face à une opposition aux moyens limités et une
population peu enthousiaste.
Analyse des enjeux avec Didier Péchard, chercheur
à la Fondation Suisse pour la Paix, à Berne