Au cours de ces dernières années, le paysage du catholicisme français et ses rapports
avec la société ont profondément changé. Si la crise des vocations sacerdotale persiste,
si les églises peinent encore à attirer les fidèles, les catholiques, décomplexés,
n’ont plus peur de prendre la parole ouvertement et d’afficher leur identité. Et la
société française manifeste à leur égard un intérêt grandissant. Parmi les réalités
les plus intéressantes et les moins connues du catholicisme français aujourd’hui,
il faut mentionner le dynamisme des jeunes intellectuels.
Romilda Ferrauto
a interrogé Jacques de Guillebon, directeur-délégué du mensuel La Nef, et auteur
de deux essais parus aux Presses de la Renaissance et "Nous sommes les
enfants de personne" et "La France excédée"