Haro sur la corruption en Bulgarie! Mercredi dernier, la commission européenne tapait
du poing sur la table en dénonçant la corruption endémique et le crime organisé qui
gangrènent le pays, entré dans l’Union Européenne en janvier 2007. Des critiques assorties
de menaces : 500 millions d'euros de fonds européens de pré-adhésion non encore versés
seront gelés si Sofia ne redresse pas la barre. Comment cette décision a-t-elle
été accueillie en Bulgarie? Peut-elle avoir un poids réel ? Ce sont quelques-unes
des questions que nous avons posées à Antony Todoroff, professeur de Sciences Politiques
à la nouvelle université bulgare de Sofia Des propos recueillis
par Hélène Destombes