L’arrestation de Radovan Karadzic fait réagir l'Eglise. L’archevêque métropolite de
Belgrade, Mgr Hocevar, a considéré mardi que cette arrestation était"le signe
de la décision intérieure d’assainir le passé et de s’ouvrir au futur". Mgr Hocevar
poursuivait : "Cela représente une forte espérance pour les jeunes, souvent tentés
par le découragement." Cette arrestation intervient deux semaines après
la formation du nouveau gouvernement serbe. Un gouvernement qui fait la part belle
aux pro-européens, mais qui a vu aussi le retour des socialistes du camp de l’ex-président
serbe, Slobodan Milosevic. Yves Tomic est le vice-président de l’Association Française
d’Etudes sur les Balkans. Il revient sur le contexte politique dans lequel Radovan
Karadzic a été arrêté et sur les conséquences de cette fin de cavale sur la vie politique
en Serbie, à l’heure où celle –ci aspire à intégrer l’Union Européenne