Les dirigeants européens croyaient bien avoir enfin tourné la page des non français
et néerlandais au référendum sur le traité constitutionnel de 2005 avec le traité
de Lisbonne qui permettait de relancer la réforme des institutions. Mais c’était sans
compter sur les Irlandais qui se rendent aux urnes jeudi pour dire oui ou non à ce
texte, par référendum comme le prévoit leur constituion. Or les électeurs sont très
partagés et le oui n’est pas sur de l’emporter. Et si l'Irlande disait non ? Cette
situation mettrait les partenaires européens de l’Irlande dans un nouvel embarras.
Comment expliquer les réticences des Irlandais à approuver le traité de Lisbonne ?
Ecoutez l'analyse de Sebastian Kurpas chargé de recherche au Centre for European
Policies Studies (CEPS) à Bruxelles …