Le Christ a été mis au tombeau enveloppé dans un linge blanc, le linceul. Dans une
chapelle de la Cathédrale de Turin, en Italie, se trouve un drap de lin jauni et brûlé
par endroits, portant les marques, de face et de dos, d’un homme ayant subi les tortures
décrites par les évangiles jusqu’à la crucifixion. Pour les uns, c'est une fausse
relique, une icône peinte par un artiste du Moyen-Âge. Pour les autres, c'est le linge
mortuaire de Jésus le nazaréen, le Saint suaire. D’un point de vue scientifique, la
controverse continue. Pour l’Eglise la question de son authenticité reste posée,
mais l’Eglise respecte quoi qu’il en soit ceux qui s’en servent pour prier. Ce qu'explique
le Père Jean-Michel Maldamé, de l’Institut Catholique de Toulouse, membre honoraire
de l’académie pontificale des sciences