En Birmanie, si des laïcs sont descendus dans la rue à titre personnel lors de la
révolte des moines birmans, la hiérarchie catholique a préféré garder un profil bas.
L’archevêque de Rangoon s’est limité à écrire au chef de la junte le 28 septembre
pour demander une solution pacifique. Il aurait pu difficilement en faire plus. Très
minoritaires, les chrétiens n’exercent aucune influence en Birmanie.