Ce dimanche en Ouzbékistan, les électeurs sont appelés à aller voter pour une élection
présidentielle qui ne semble réserver que peu de surprises. Le président ouzbek, Islam
Karimov qui dirige le pays d'une main de fer depuis la période soviétique, devrait
sans doute être réélu pour un nouveau septennat, alors qu'aucun mouvement d'opposition
n'est autorisé dans ce pays d'Asie centrale. En 18 ans à la tête de l’état ouzbek,
le président "sortant" a limité drastiquement les libertés publiques, tandis que l'économie
s'est sclérosée, malgré d'importantes ressources naturelles. Mais à y regarder
de plus près, ce régime fort et autoritaire n’est pas indifférent à donner une meilleure
image. Un effort timide dont nous parle Catherine Poujol, professeur à l’Institut
des langues orientales à Paris Dossier réalisé
par Bernard Decottignies.