Jeudi, c'était la journée internationale des personnes disparues. Le Comité international
de la Croix Rouge estime à des centaines de milliers les disparus dans le monde :
militaires et civils, femmes, hommes ou enfants ; détenus ou victimes d’exécutions
massives. Selon les règles du droit international, les familles doivent être informées
sans délai lorsqu’un de leurs membres est capturé, blessé ou décédé. Un droit qui
est inscrit dans la convention de Genève, ainsi que dans la nouvelle convention internationale
pour la protection des personnes contre les disparitions forcées. Mais tous les Etats
ne respectent pas ces accords. Bethsabée SALEM a interrogé Carla HADDAD, porte parole
à Genève du CICR