L'Eglise syro-malankare reçue au Vatican

Benoît XVI a reçu, en ce lundi de Pentecôte, l’archevêque majeur des syro-malankars, sa Béatitude Baselios mar Cleemis, élu en février dernier. Une occasion pour le Pape de réaffirmer les liens de communion qui unissent cette communauté au siège de Rome. Essentiellement implantée au Kerala, un Etat du Sud de l’Inde visitée selon la tradition par l’apôtre Thomas, l’Eglise syro-malankare est issue de l’Eglise orthodoxe syrienne de l’Inde. En 1930, un groupe de fidèles a décidé de rejoindre l’Eglise catholique romaine, tout en conservant la richesse séculaire de leur liturgie. Même si elle ne compte que quelque 400.000 fidèles l’Eglise syro-malankare est aujourd’hui le 3ème rite catholique en Inde après l’Eglise latine, la plus importante, et l’Eglise syro-malabare qui compte quelque 4 millions de membres.
En recevant lundi matin le nouvel archevêque majeur, Benoît XVI a loué la tradition ecclésiale de cette Eglise. D’un côté, a-t-il dit, votre Eglise doit participer pleinement à l’universalité de l’unique Eglise du Christ, de l’autre elle doit faire profiter l’Eglise tout entière des spécificités qui la caractérisent. Le Pape a proposé au nouvel archevêque une série de priorités : nouvelle évangélisation, dialogue avec les autres confessions chrétiennes, rencontre avec les autres religions et cultures, l’attention aux plus pauvres parmi les pauvres.

Marie Duhamel a interrogé un prêtre indien qui effectue actuellement ses études de théologie en France le père Alex Pandarakappil