Les Maliens doivent se rendre aux urnes dimanche pour désigner un président parmi
huit prétendants, dont le sortant Amadou Toumani Touré. Surnommé « ATT », il est considéré
comme le favori du scrutin, dans ce pays toujours très pauvre, mais qui depuis 15
ans est régulièrement salué pour ses progrès démocratiques. On reproche cependant
au président Touré d’avoir ignoré certaines règles élémentaires de la vie politique,
comme nous l’explique l’Abbé Sylvain Camara, vicaire général du diocèse de Bamako