(RV-mardi 19 décembre 2006) Il y a 80 ans, finissait l’une des plus terribles batailles
de la Première Guerre mondiale : Verdun. Ce nom résume à lui seul toutes les horreurs
de ce conflit. Le pape de l’époque, Benoit XV, a tenté de mettre fin à la guerre,
de ramener les belligérants à la raison mais sans succès. Le pape a tout tenté mais
c’est comme si la religion avait été mise entre parenthèse pendant ces quatre années.
Jean Jacques Becker est professeur émérite à l’université Paris X Nanterre et président
du centre de recherche de l'historial de Péronne sur la Grande Guerre. Il revient
sur le rôle de Benoit XV et l’échec de la diplomatie pontificale Interrogé par
Xavier Sartre