(RV-mercredi 20 septembre 2006) Dans la nuit de lundi à mardi, des manifestants de
droite et d'extrême droite ont saccagé le siège de la télévision publique à Budapest
et ont réclamé la démission du chef de gouvernement.
Ces émeutes (150 blessés)
sont les plus importantes en Hongrie depuis la fin du communisme. Les manifestants
reprochent au Premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsany d'avoir menti en leur cachant
notamment un plan d'austérité pour assurer sa victoire aux élections en avril dernier. De
nouveaux mouvements de violence ont eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi, avec
des dizaines de blessés.
Pierre Kendé est sociologue hongrois. Radio Vatican
lui a demandé ce qu’il pensait de la situation politique actuelle