(RV-Lundi 21 août 2006) Attentats à la voiture piégée, kamikazes, affrontements militaires,
enlèvements à répétition… : la sécurité est loin d’être assurée en Irak, trois ans
après la fin officielle de la guerre. Conséquence, l’état-major américain a décidé
de réinvestir le terrain, particulièrement dans la capitale. Aux côtés des soldats
venus des Etats-Unis se trouvent les forces de police irakienne.
Le plan de
bataille américain est connu : sécuriser une zone au sein d’un quartier, puis étendre
cette zone et ainsi de suite jusqu’ à contrôler toute la ville. S’agit-il là d’une
opération militaire ou de police ? Cette stratégie n’est-elle pas en fin de compte
un aveu de faiblesse ?
Radio Vatican a voulu en savoir davantage. Xavier Sartre
a donc interrogé Joseph Henrotin, chargé de recherche au Centre d'analyse et de prévision
des risques internationaux, basé en France à Aix-en-Provence