Sur le plan diplomatique, les appels se multiplient, mais sans véritable conséquence
concrète pour l’instant encore. Koffi Annan, devant le Conseil de sécurité de l’ONU,
a appelé à un « cessez-le-feu immédiat ». Mais pour qu’une résolution soit prise par
le Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’ONU a besoin de l’appui des Américains ;
or ces dernier cherchent de gagner du temps avant toute décision. A Washington,
Marie-Christine Bonzom.