C’est un scrutin très attendu et sous haute tension qui débute en Haïti. Quelque 3,5
millions d'électeurs sont appelés à se choisir un nouveau président et un nouveau
Parlement dans un pays en plein désarroi : taux de chômage qui atteint 60 %, pauvreté
endémique, pays gangréné par la violence des gangs, les trafics, les enlèvements.
Ni le gouvernement ni les Nations Unies ne sont parvenues à enrayer la spirale. Mais
la société civile espère que de nouvelles institutions démocratiques permettront au
pays de sortir de la crise. C’est l’analyse de Brice Ahounou, journaliste à Africa
internationale et spécialiste des questions haïtiennes, au micro de Céline Hoyeau